Accueil Libroscope

Poster un message

En réponse à :

> La propriétarisation menace même les sociétés promotrices du logiciel libre

–  20 décembre 2003, par julien Tayon  –

Bonjour,

D’abord je te félicilite de lire un si vieil article :) je l’aime quand même toujours autant.

Le but de l’article était justement de stigmatiser la volonté de certains de penser que la licence est la solution. Cette article faisait suite à mon passage dans une société du libre assez extrêmiste sur le sujet et qui pourtant rendait les personnes incapables de profiter du code qu’ils avaient car ce qu’ils leur offrait était trop éloigné de leur pratique quotidienne, ainsi le logiciel libre devenait pareil à du logiciel propriétaire : un outil que personne ne maîtrisait, d’une faible qualité et qui coutait la peau des fesses.

Evidemment je suis convaincu, étant de formation scientifique, qu’il est de l’intérêt de tous y compris du découvreur que la connaissance soit partagée. Les freins liés aux droits d’auteur peuvent sembler énormes, mais il ne sont rien comparés au manque de pédagogie : à quoi sert d’avoir des connaissances "libre de droit" si ceux qui les ont et désirent les vulgariser sont incapables d’avoir une démarche visant à les apporter au plus grand nombre, voire de se mettre à leur niveau ?

La question est vaut il mieux leur donner le meilleur poission (ici le logiciel libre) où leur apprendre à pêcher du poisson de manière satisfaisante (ici leur apprendre les méthodes du logiciel libre avec des softs propriétaires) en espérant qu’un jour ils réussiront à attraper et apprécier le meilleur poisson ?